mercredi 1 juin 2016

Potentiel Cytotoxique

Activité métabolique mesurée par le test de réduction de la résazurine. 
Notre test de potentiel anticancéreux mesure la cytotoxicité des échantillons testés sur une variété de lignées cellulaires cancéreuses (comme A549  et DLD-1  ). L'expérimentation se déroule en deux temps. D'abord, les cellules sont exposées aux échantillons après quoi on mesure leur activité métabolique par le test de réduction de la résazurine. Ensuite, les surnageants sont retirés des plaques pour réaliser un dosage d'ADN par le Hoechst sur les tapis cellulaire toujours présents au fonds des puits et préalablement lysés. Ces deux étapes fondées sur deux méthodes différentes réduisent ensemble les possibilités de faux positifs et de faux négatifs en nous renseignant sur deux aspects attendus d'un anticancéreux. Comme il importe que les anticancéreux ciblent préférentiellement les cellules cancéreuses sans affecter les cellules saines, nous évaluons parallèlement leur sélectivité en mesurant la toxicité des échantillons sur une ou plusieurs lignées cellulaires non cancéreuses (comme WS-1 ). Aussi, chaque test est contrôlé en comparant l'activité de l'échantillon à des anticancéreux connus, comme l'étoposide et le fluorouracile.
Tous les tests de potentiel anticancéreux (cytotoxique) sont réalisés en microplaques à 96 puits et nécessitent un lecteur de fluorescence capable de lire des microplaques ( Fluoroskan  ). Chaque expérience évalue l'activité de l'échantillon à plusieurs concentrations et résulte en une IC50. L'état des cellules est aussi observé au microscope (et photographié lorsque nécessaire) après la mesure de l'activité métabolique.


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